Steam Néo Fest - Octobre 2024 (part 2)

Après Ready or Not, le retour des SWAT-Like étaient attendus. SWAT Commander s’essaie à ce genre difficile, arrive à proposer une immersion correcte, sans trop innover. En solo, on peut piloter son escouade assez facilement, crocheter des serrures, regarder sous les portes, prendre l’initiative par moments, sans jamais se sentir trop concerné par la mission pour autant. En multi, c’est de suite bien mieux, car le jeu est très dur. L’erreur n’est pas permise et il vous faudra bien communiquer pour éviter les déconvenues. Comme SWAT 4, on retrouve une logique d’équipement à personnaliser et des calculs de scores basés sur votre capacité à appréhender les suspects plutôt qu’à les transformer en saucisses. Le jeu mérite encore quelques ajustements, car les IAs sont suffisamment agressives pour tirer à travers les portes mais ne savent pas vraiment créer d’embuscades ou se replier quand l’escouade se pointe.

Allez-y avec des ami.es

Suite du premier Unrailed! qui avait conquis mon cœur il y a quelques années déjà, j’attendais quelque chose de ce second opus. Bon, malheureusement, ça a surtout l’air de prendre le même concept, de le polish un petit peu, et de recommencer. On retrouve notre coopération en locale uniquement, un peu dommage. Les améliorations du train ont l’air plus variées cela dit. A voir si cela suffit à sortir la carte bancaire à nouveau ?

Allez-y si vous n’avez pas fait le 1

Serait-ce une réponse à l’acte manqué qu’a été Pacific Drive à mes yeux ? Une aventure angoissante, dans un univers postapocalyptique mystérieux ? L’ambiance en tout cas est là d’entrée de jeu, avec une voiture capricieuse qu’on explose assez rapidement, nous forçant à explorer un bunker abandonné. De très bonnes idées, avec un petit drone qui nous permet de débloquer des passages, des énigmes assez simples à résoudre et qui nous aident à comprendre l’univers. Un peu d’action que je regrette car elle n’apporte pas grand chose au jeu et la lourdeur de notre personnage ne permet pas de l’apprécier. Hail to the Rainbow est développé par Sergueї Sergueitch, qui n’en est pas à son coup d’essai puisqu’il a déjà sorti 35mm, 7th Sector et The Light Remake, 3 jeux du même acabit.

Allez-y

Petit frère de Lonely Mountains: Downhill, qui proposait peu ou prou la même chose, mais à vélo. Cette fois-ci, c’est sur la neige que vous ferez vos preuves, avec une vue un peu spéciale. Effectivement, au fur et à mesure de votre descente, la caméra bouge parfois un peu de place et votre joystick oriente vraiment vos skis dans la direction où il pointe. Ca demande une petite adaptation mais une fois le coup attrapé, on s’amuse plutôt bien pendant les descentes !

Allez-y

Les Souls-Like en 2D, ça vous parle ? Vous pensez peut-être aux Salt (and Sanctuary, and Sacrifice). Prenez un personnage un peu lourdaud, avec une inertie certaine et une DA heroic-fantasy et vous avez Mandragora. C’est tout à fait correct cela dit, la difficulté est là, on retrouve le classique parade, roulade. L’arbre de compétences est gigantesque, ce qui promet à priori une personnalisation assez poussée du héros. Reste à voir l’originalité de l’histoire et ça ferait un petit jeu sympa ?

Allez-y

Il s’agit d’un petit jeu de gestion de colonie, dans une forêt inspirée de l’Amérique du Nord. C’est bien trop vert pour être jugé aujourd’hui, on a un jeu qui ne nous donne que peu de feedback sur ce que nous faisons. Visuellement, ce n’est pas très beau. Tout est très convenu et on ne voit pas là où le jeu a un autre concept que d’être un simple colony-sim.

Passez